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Le dentifrice, un produit d'usage courant



Dentifrice

Le dentifrice à travers les âges

D'après les manuscrits, on retrouve trace du dentifrice (mélange de sel, de poivre, de feuilles de menthe et de fleurs d'iris) aux alentours du IVe siècle avant J.C
Les égyptiens, puis les romains, frottent sur leurs dents une poudre pour les blanchir et purifier l'haleine.
C'est aux romains que l'on doit d'ailleurs le terme dentifrice (dentifrictium), de dens, la dent, et fricare, frotter.
Au cours du temps et suivant les régions, on a utilisé comme dentifrice des mélanges de plantes (menthe), d'alun, de cendres, d'argile ou des bâtonnets de cannelle, voire des racines.

Au début du 19e siècle, la brosse à dents était habituellement utilisée avec de l'eau uniquement, mais peu à peu les poudres dentifrices ont gagné en popularité.
La plupart étaient faites maison. Les ingrédients les plus courants étaient la craie, la brique pulvérisée et le sel.
Il fut recommandé en 1866 d'utiliser du fusain; beaucoup de poudres dentifrices furent brevetées sur cette base et ont fait plus de mal que de bien.

Dès 1900 fut recommandée une pâte à dents faite de bicarbonate de soude, transformée en pâte par l'ajout d'un peu de solution de peroxyde d'hydrogène.
Des pâtes dentifrices préemballées ont été commercialisées pour la première fois au 19e siècle, mais n'ont pas surpassé la popularité de la poudre dentifrice maison avant la période de la Première Guerre Mondiale.


Statut réglementaire du dentifrice

En Europe, le dentifrice peut avoir deux statuts réglementaires:

1. Les dentifrices avec Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ont un statut de médicament et ont donc obtenu un visa du ministère de la santé après avoir subi de nombreux tests de contrôle. Ils ne peuvent être vendus qu'en pharmacie. Ils sont dosés à plus de 1500 ppm.
2. Les dentifrices sans AMM. Ils sont dosés à moins de 1500 ppm de fluor et sont considérés comme cosmétiques. Ces dentifrices sont commercialisés dans les circuits de distribution autre que l'officine. Toutefois, certains peuvent être, comme les dentifrices médicamenteux, qualifiés de « bénéfiques pour la santé » ou être certifiés par des organismes certificateurs comme l'ADF (Association Dentaire Française) et être vendus en pharmacie.



Du dentifrice pour tous les goûts

  • Au fluor
  • Antibactériens
  • Anti-âge
  • Pour dents sensibles
  • Anti-acidité
  • Pour les gencives
  • Pour enfant
  • Anticaries
  • Blanchissants
  • Dentifrices tout-en-un
  • Antitartre
  • Naturel

Mais quelque soit son appellation, globalement, la composition d'un dentifrice diffère peu.



Ce que l'on peut trouver dans un dentifrice industriel

  • de l'eau
  • des agents humectant
  • des agents polissant
  • des agents moussant
  • des agents épaississant
  • des agents antibactériens
  • des agents conservateurs
  • des agents colorant
  • des arômes
  • du calcium produit à partir d'os d'animaux ou de chaux
  • du fluor


Les différents agents d'un dentifrice

Les agents humectants :
Ils constituent 15 à 25% du dentifrice et sont utilisés pour garder à la pâte dentifrice sa consistance fluide et lui éviter son durcissement au contact de l'air. (sorbitol, glycérol, propylène-glycol).
Les agents polissants :
Ils peuvent constituer 30 à 50% de la formule du dentifrice. Ils sont destinés à éliminer la plaque bactérienne et les colorations des surfaces dentaires. Attention aux dents sensibles, ces agents doivent alors être suffisamment doux pour ne pas provoquer l'abrasion de l'émail et de la dentine qui est le tissus principal de la dent. Préférez alors les dentifrices à base de polyéthylène ou méthacrylate. Les abrasifs (carbonate de calcium, phosphates calciques, méta phosphates de sodium.) : un compromis est recherché entre le pouvoir nettoyant, polissant et abrasif influencé par les caractéristiques des particules (taille, dureté, forme).
Les agents moussants :
Ils représentent 1 à 2% du dentifrice. Ils ont des propriétés émulsifiantes, mouillantes (tensioactivité), moussantes et détersives. Attention aux personnes présentant des affections de la muqueuse orale (aphtes par exemple). Il leur est recommandé d'éviter les dentifrices à base de lauryl sulfate de sodium : cet agent moussant pouvant favoriser la desquamation épithéliale.
Les agents épaississants :
Ils représentent 0,5% à 2% du dentifrice. Ils confèrent à la pâte dentifrice sa consistance et sa viscosité. Les liants (dérivés cellulosiques, carraghénates, alginates) : ils stabilisent la suspension par leur pouvoir épaississant et optimisent la consistance.
Les agents conservateurs :
Ce sont des produits antibactériens. Ils comprennent notamment le parahydroxy benzoate de méthyl, le parahydroxy benzoate de propyl, le benzoate de sodium, la chlorhexidine. Ils assurent la protection contre toute contamination et prolifération microbiennes par leurs pouvoirs bactériostatiques, bactéricides ou fongicides en fonction de la nature et de la concentration du produit utilisé. L'adjonction de conservateurs n'est alors pas nécessaire dans les dentifrices comportant ces molécules.
Les agents colorants :
Pour améliorer la blancheur des pâtes, c'est généralement du dioxyde de titane qui est ajouté. C'est un agent minéral inerte dénué de toxicité.
Les arômes :
Moins de 1% de la formule, ils donnent au dentifrice son goût. L'adjonction éventuelle d'agents sucrant synthétiques non cariogènes (saccharine, aspartame...) confère au dentifrice son goût définitif. Pour être compatible avec un traitement homéopathique, les dentifrices ne doivent contenir ni menthol, ni essence de menthe. Ces dentifrices seront alors généralement aromatisé à la pomme. Pour les enfants, afin de décourager leur tendance naturelle à avaler le dentifrice (40% de la pâte ingérée à 5 ans), il peut être judicieux d'éviter le goût trop similaire à celui d'un bonbon.
Les principes actifs :
A la fonction purement cosmétique du dentifrice, des fonctions complémentaires telles que la prévention des caries, le contrôle du biofilm bactérien, de l'halitose, de l'hypersensibilité dentinaire... ont été ajoutées. Ces fonctions sont assurées par un ou plusieurs principes actifs incorporés dans la formule du dentifrice. Les fluorures inorganiques (fluorure de sodium NAF et monofluorophosphate de sodium NaMFP) sont les plus répandus.

Article du Dr. Sauzereau Guillaume (30 janvier 2009)



Composition de trois dentifrices du commerce

Dentifrice au fluor, protection anti-bactérienne longue durée :
Aqua, hydrated silica, glycerin, sorbitol, pvm/ma copolymer, sodium lauryl sulfate, Cl 77891, aroma, cellulose gum, sodium hydroxide, carrageenan, sodium fluoride, triclosan, sodium saccharin. fluorure de sodium (1450 ppm de fluor).

Dentifrice Protection Gencives 75 ml :
Aqua, glycerin, hydrated silica, PVM/MA copolymer, sodium lauryl sulfate, cellulose gum, aroma, sodium hydroxide, carrageenan, sodium fluoride, triclosan, sodium saccharin, eugenol, limonene, CI 77891.

Dentifrice Protection Anti-Bactérienne 75 ml :
Aqua, hydrated silica, glycerin, sorbitol, pvm/ma copolymer, sodium lauryl sulfate, aroma, ci 77891, cellulose gum, sodium hydroxide, sodium fluoride, triclosan, carrageenan, sodium saccharin.

Trois dentifrices ont les mêmes composants :
Aqua, hydrated silica, glycerin, pvm/ma copolymer, sodium lauryl sulfate,aroma, cellulose gum, sodium hydroxide, sodium fluoride, carrageenan, triclosan, sodium saccharin, CI 77891.

Deux dentifrices ont en commun : le sorbitol

Seule la protection anti-bactérienne longue durée indique la quantité de fluor (1450 ppm) en dessous du seuil des 1500 pour rester cosmétique.

  • Aqua : eau
  • hydrated silica : Acide Silicique (agent abrasif, agent absorbant, opacifiant, agent de contrôle de la viscosité, agent antiagglomérant )
  • glycerin : Glycérine (E422) dénaturant, humectant, solvant
  • pvm/ma copolymer PVM = PolyVinyl Methyl ether / MA=Maleic Anhydride (agent antistatique, liant, stabilisateur d'émulsion, agent filmogène, fixateur capillaire )
  • sodium lauryl sulfate : Laurylsulfate de sodium (SLS - E487) dénaturant, agent émulsifiant, tensioactif, agent moussant
  • aroma :arome
  • cellulose gum : liant, stabilisateur d'émulsion, agent filmogène, agent de contrôle de la viscosité
  • sodium hydroxide : Soude (Hydroxyde de Sodium - E524) agent tampon, dénaturant
  • sodium fluoride : Fluorure de Sodium (hygiène buccale, agent antiplaque )
  • carrageenan : Carraghénane (E407) (liant, stabilisateur d´émulsion, agent de contrôle de la viscosité)
  • triclosan : Triclosan (TCS) conservateur
  • sodium saccharin : Sodium Saccharin (E954iv) hygiène buccale, agent masquant
  • CI 77891 : Dioxyde de Titane (E171 - blanc) colorant cosmétique
  • sorbitol : Sorbitol (E420) humectant, plastifiant, entretien de la peau


L'Acide Silicique (abrasif)

Élément essentiel du dentifrice (tous les dentifrices en contiennent), l'abrasif confère à la pâte son pouvoir nettoyant et facilite l'élimination des résidus alimentaires, de la plaque bactérienne et des taches laissées par le thé, le café et les colorants alimentaires.
L'abrasif pose le problème de l'équilibre à trouver entre pouvoir nettoyant (élimination des colorations) et respect de l'émail.
C'est un peu la quadrature du cercle dans la mesure où un dentifrice performant dans l'élimination des taches est nécessairement abrasif pour l'émail.
Quoiqu'en disent les fabricants dans leurs accroches publicitaires, un abrasif n'est jamais doux.
L'efficacité de l'abrasif dépend de sa dureté, de la dimension des particules abrasives et de sa concentration dans le dentifrice. Les abrasifs les plus utilisés sont la silice et le carbonate de calcium.
Si leur abrasivité est équivalente (1), aux alentours de 140, en revanche, l'efficacité du carbonate de calcium semble supérieure à celle de la silice pour éliminer les taches extrinsèques et les dépôts colorés, comme l'a montré une étude comparative sur deux semaines.
On trouve également, par ordre d'abrasivité croissante, le métaphosphate de sodium (170), l'alumine (260), le phosphate de calcium anhydre (530).
Le bicarbonate de sodium entre également dans la composition de certains dentifrices.
On peut également se le procurer en pharmacie sous forme de poudre. Employé en entretien ménager (crème à récurer), on se gardera de l'utiliser pour nettoyer ses dents.

Degré d'abrasivité
L'abrasivité est indiquée par l'abréviation RDA (Relative Dentin Abrasion), suivie d'un chiffre.
En dessous de 20, le dentifrice est très peu abrasif. Entre 20 et 40, il est faiblement abrasif, entre 40 et 60, moyennement, entre 60 et 80, il est considéré abrasif et au dessus de 80 comme très abrasif.
Malheureusement, les fabricants ne sont pas tenus d'indiquer le degré d'abrasivité de leur produit et, en pratique, peu le font.
Par exemple, nous n'avons pas trouvé cette information sur les descriptifs des dentifrices en vente sur internet et pas davantage sur les dentifrices présents dans les linéaires d'un supermarché.
Dans ce domaine, l'opacité est une règle et le consommateur doit s'en tenir aux promesses du fabricant.
" "Abrasion minimale" annonce un fabricant, ce qui ne veut strictement rien dire, sachant que le dentifrice en question contient de la silice et du carbonate de calcium.
N'achetez jamais un dentifrice qui se vante de blanchir les dents sans mentionner sa composition (de telles offres abondent sur internet).
Allégations mensongères
Pour faire la promotion de leurs produits, les fabricants n'hésitent pas à promettre: "sourire éclatant", "anti-tache", "blanchissant".
Or un dentifrice, même très abrasif, ne peut qu'éliminer les taches et colorations présentes à la surface de l'émail.
Autrement dit, un dentifrice abrasif peut redonner à la dent sa teinte naturelle mais en aucun éclaircir cette teinte.
Or la teinte naturelle d'une dent n'est pas le blanc mais varie du jaune au gris.
L'usage du terme "blanchissant" est donc abusif pour ce type de dentifrice dont l'action se limite à la surface de la dent.
Autre exemple d'allégation mensongère, un dentifrice se présente comme "super blanchissant sans aucun produit chimique ni abrasif" alors que sa composition mentionne la présence de carbonate de calcium et de silice qui sont deux abrasifs !
Dans le même registre, un autre annonce que son "système blancheur renforce activement l'émail".
Voilà une accroche qui ne manque pas de sel quand on sait que les abrasifs contenus dans ce dentifrice (silice et carbonate de calcium) vont justement amoindrir à la longue l'épaisseur de l'émail.
Dans le domaine des dentifrices, les fabricants sont libres d'affirmer n'importe quoi et ne se privent apparemment pas de le faire. Tout est bon pour s'imposer sur un marché hautement concurrentiel.
Attention à l'usure de l'émail
Employé au quotidien, un dentifrice abrasif use l'émail par ailleurs déjà exposé à de nombreuses agressions liées à notre alimentation moderne excessivement acide (sodas, fruits acides, etc.).
Le fait de décaper régulièrement l'émail rend celui-ci plus poreux et apte à fixer plus facilement les colorants.
C'est donc un cercle vicieux. Les dentifrices décapants doivent donc être réservés à un usage ponctuel (pas plus d'une fois par semaine). Personne n'aurait l'idée de décaper quotidiennement sa peau avec un peeling.
On aura compris la nécessité de préserver son capital émail quand on sait que, contrairement à la peau, l'émail est un organe mort, un minéral qui ne se régénère pas (lire à ce sujet la rubrique Émail du Pratikadent).

Article de Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire sur les produits abrasifs dans les dentifrices.

Les dentifrices revendiquant la blancheur sont particulièrement tentants. Mais selon une enquête de " 60 millions de consommateurs ", ils sont beaucoup trop abrasifs et risquent d'accentuer l'usure des dents.
Les limites fixées par les normes pour les principes actifs devraient être revues à la baisse.
En attendant, il serait plutôt recommandé de ne pas utiliser un dentifrice "abrasif" en continu.



Le Sodium Lauryl Sulfate

Le sodium lauryl sulfate tensioactif, très dégraissant, n'est plus utilisé comme tensioactif primaire dans les savons ou les shampoings car il est desséchant et irritant pour la peau. Par contre, il est le détergent le plus utilisé dans le dentifrice. Il pourrait rendre l'intérieur de la bouche plus vulnérable en supprimant la couche protectrice à base de mucine qui le tapisse.
Trois études cliniques (une préliminaire 14, une à simple insu 15 et une à double insu 6) ont conclu qu'un dentifrice contenant cette substance provoquait plus de récidives d'aphtes chez les personnes prédisposées qu'un dentifrice qui en était dépourvu.
Cependant, une étude clinique contrôlée à double insu plus récente et portant aussi sur des personnes souffrant d'aphtes à répétition n'a pas constaté de différence entre les deux types de dentifrices.



L'hydroxyde de sodium

L'hydroxyde de sodium est un solide ionique de formule statistique NaOH.
La solution issue de la dissolution de ce cristal est appelée soude, voire soude caustique.
La solution aqueuse d'hydroxyde de sodium peut être vendue sous le nom de « lessive de soude ».
Ce produit est assez courant dans le commerce, présenté comme déboucheur de canalisations.



Le FLUOR ou sodium fluoride

Les méfaits du Fluor :
Il agit en profondeur en favorisant scolioses, hyper laxité ligamentaire, dégénérescence accélérée de l'organisme.
Toutes les intoxications chroniques par le fluor engendrent des troubles psychiques profonds - avec en particulier perte de la volonté propre - pouvant aller jusqu'à la folie, surtout lorsque l'intoxication a lieu pendant la croissance.
Certaines usines en France ont été obligées de fermer en raison de ce type de méfaits sur la population environnante.
Il est reconnu toxique dans l'eau de boisson et ne doit pas dépasser un certain seuil pour qu'elle soit considérée potable.
Le fluor un usage soi-disant médical :
Il serait utile pour prévenir les caries dentaires ?
C'est faux. Les tableaux statistiques fournis par l'O.M.S. montrent une légère diminution du nombre de caries la première année, puis une augmentation très supérieure aux taux habituels ...
Mais il est souvent prescrit de façon systématique à tous les enfants, même lorsque l'eau consommée habituellement est déjà riche en fluor.

Attention à la surdose de Fluor :


1- Dose minimale de fluorure causant un empoisonnement aigu :
Les symptômes d'empoisonnement aigu au fluorure (ex: douleur gastro-intestinale , nausée, vomissements, maux de tête) peuvent être déclenchés à des doses aussi faibles que 0.1 à 0.3 mg/kg. C'est 50 fois moins que la dose mortelle (5 mg/kg).

Chez les tout-petits, l'ingestion d'aussi peu que 1 % d'un tube de pâte dentifrice aromatisée pour enfants peut causer un empoisonnement aigu au fluorure.

2- Dose minimale mortelle de fluorure :
On estime actuellement que la dose minimale mortelle de fluorure est de 5 mg/kg (c'est-à-dire 5 milligrammes de fluorure par kilogramme de poids corporel). Dans la littérature médicale, cette dose est la "Dose probable létale" ou DPL (Probably Toxic Dose-PTD). Cette dose peut conduire à un empoisonnement sévère pouvant causer la mort.
Toutes les pâtes dentifrices vendues aux États-Unis et au Canada, incluant les pâtes dentifrices aromatisées à l'intention les enfants, contiennent la dose minimale mortelle de fluorure.

Chaque année, des milliers de cas d'empoisonnement au fluorure sont rapportés aux centres anti-poison des États-Unis suite à une ingestion excessive de fluorure retrouvé dans les produits dentaires (pâtes dentifrice, rinces-bouche, suppléments alimentaires). Ces symptômes sont à l'origine d'une grand nombre d'appels aux centres anti-poison.


Le Triclosan

Le triclosan est un agent antifongique et antibactérien à large spectre. Il est aussi appelé 5-chloro-2-(2,4-dichlorophénoxy)phénol.
On le trouve dans des savons, des déodorants, des dentifrices et beaucoup de produits de consommation courante : ustensiles de cuisine, jouets, literie, sacs poubelle...
Il diminue la contamination bactérienne sur les mains et les produits traités.
Le Triclosan est difficilement biodégradable. En 1999, Margaretha Adolfsson-Erici, chercheuse suédoise, a montré que les eaux relâchées par les stations d'épuration ainsi que les boues qui y sont traitées contenaient du Triclosan.
Le triclosan fait partie des perturbateurs endocriniens.
Ses effets ont notamment été observés chez les amphibiens (Rana catesbeiana, Xenopus laevis).
Il a montré une toxicité chronique et aiguë chez les espèces aquatiques. Le triclosan est bioaccumulatif.

Plus inquiétant, une autre étude suédoise dévoile sa présence dans la nourriture d'origine animale, l'air urbain et la pluie. Le lait maternel n'est pas épargné, preuve que nous assimilons sans le savoir des quantités plus ou moins grandes de ce produit.
Le triclosan a été suspecté de causer le développement de bactéries plus résistantes. Mais aucune étude n'a pu prouver cet effet à ce jour.
Des études ont montré que le triclosan peut se combiner avec le chlore pour former du chloroforme[2] gazeux. Les conditions nécessaires à cette réaction chimique exigent un excès significatif de chlore ainsi qu'une forte concentration de triclosan.

Le SCCP européen (Comité scientifique des produits de consommation) souligne que le triclosan a la capacité de traverser en proportions importantes la barrière cutanée (sa présence a notamment été détectée dans le lait maternel de femmes qui y avait été exposées), ce qui remet en cause le seuil jusqu'alors admis de la NOAEL (Dose sans effet nocif observé).
Même s'il ne conclut pas au caractère mutagène ou génotoxique affirmé de composé, le SCCP estime toutefois que son utilisation aux doses actuellement permises dans tous les produits cosmétiques (0,3 % pour le triclosan, 0,2 % pour le triclocarban en tant que conservateur et 1,5 % s'il est utilisé à d'autres fins dans les produits à rincer) ne garantit pas la sécurité du consommateur.
Il recommande que son usage soit limité aux dentifrices, savons pour les mains, gels douche et déodorants.
L'emploi dans quelques produits de maquillage pourrait être considéré comme acceptable, mais pas celui dans les cosmétiques à ne pas rincer comme par exemple les laits pour le corps.
Cet avis doit maintenant être traduit dans la réglementation européenne, ce qui peut demander quelques temps (en moyenne de 18 mois à 2 ans).


Le Sodium Saccharin

Les toxicologues craignent que ce dioxyde de titane puisse passer les barrières biologiques, voire s'accumuler dans certains organes (cytoplasme cellulaire) faute d'élimination suffisante par le rein.
Ils craignent que le TiO2 ayant pénétré les cellules ne lèse leur ADN (observé in vitro) avec des effets à long terme sur l'individu et les générations suivantes. Le dioxyde de titane est une céramique dont la dureté peut fragiliser l'émail.
On évitera donc le dentifrice le contenant, surtout en usage régulier.


Le Dioxyde de Titane

Les toxicologues craignent que ce dioxyde de titane puisse passer les barrières biologiques, voire s'accumuler dans certains organes (cytoplasme cellulaire) faute d'élimination suffisante par le rein.
Ils craignent que le TiO2 ayant pénétré les cellules ne lèse leur ADN (observé in vitro) avec des effets à long terme sur l'individu et les générations suivantes Le dioxyde de titane est une céramique dont la dureté peut fragiliser l'émail.
On évitera donc le dentifrice le contenant, surtout en usage régulier.

Pour choisir un dentifrice, demandez conseil à votre dentiste

Tordons d'abord le cou à une idée reçue qui arrange bien les fabricants de pâte à dents : non, vos dents ne seront ni plus fortes ni plus propres si vous mettez plus de dentifrice.
"La bonne quantité de dentifrice, c'est l'équivalent de la largeur de la brosse à dents et non de la longueur, comme beaucoup de gens ont tendance à le croire", explique le Dr Christophe Lequart, chirurgien dentiste, conseiller technique responsable de la communication de l'Union française pour les soins bucco-dentaires (UFSBD).
Avant de choisir n'importe quel dentifrice, demandez conseil à votre dentiste. Il est le mieux placé pour établir un diagnostic.
"Il ne faut pas perdre de vue que le dentifrice n'est pas un soin à lui tout seul", précise le Dr Lequart. "Il constitue un complément intéressant aux traitements apportés par le dentiste."

Pour bien comprendre, revenons d'abord sur la formation de la carie. A la surface des dents, se trouve toujours une multitude de bactéries. Elles utilisent les sucres de notre alimentation pour se nourrir et rejettent alors des productions acides. Celles-ci vont s'attaquer à l'émail qui recouvre et protège la dent. Celle-ci se retrouve donc vulnérable et les bactéries peuvent s'y loger. Et c'est le début de la fin pour la pauvre dent qui a été prise pour cible.

La salive est une alliée de l'émail. Elle neutralise l'acide et apporte les minéraux nécessaires pour le renforcer.

Le fluor a pour rôle d'aider les minéraux à se fixer sur l'émail. Les dentifrices anti-caries sont donc renforcés en fluor.
La quantité est fonction de l'âge. En effet, le surdosage n'est pas souhaitable : il risquerait de rendre les dents plus sensibles aux attaques acides, soit l'inverse de l'effet recherché.

Pour les adultes, la dose recommandée se situe entre 1200 et 1250 ppm (parties par million). Certains dentifrices vont jusqu'à 1500 ppm, mais ils ne sont vendus qu'en pharmacie.
Pour les enfants de 6 à 12 ans, la dose recommandée est de 1000 ppm.
En dessous de 6 ans, on choisira un dentifrice avec moins de 600 ppm de fluor.

Comment savoir si l'on doit opter pour ce type de dentifrice ?
Le nombre de caries dont vous avez souffert est une bonne indication.
Le dentiste va également regarder la forme de vos dents (les bactéries trouvent plus facilement refuge lorsqu'il y a des interstices), la qualité de votre émail et vous questionner sur vos habitudes alimentaires et d'hygiène.

Il est conseillé d'alterner les types de dentifrices, notamment si vous souffrez de plusieurs petits troubles dentaires à la fois. Mais il n'y a pas de contre-indication à utiliser toujours le même.


Du dentifrice contaminé

Entre mai et juillet 2007, différentes autorités sanitaires européennes (Espagne, Grande-Bretagne) et américaines (Canada, Etats-Unis) ont déclenché des alertes au niveau mondial, afin de signaler sur leur territoire la présence de dentifrices contenant du diéthylène glycol ou contaminés par des bactéries (entérobactéries).
Le diéthylène glycol est une substance utilisée comme solvant ou comme antigel. Il a été utilisé dans les dentifrices identifiés, comme épaississant en remplacement de la glycérine. Il est toxique lorsqu'il est ingéré. Le diéthylène glycol est interdit dans les dentifrices depuis le 2 août 2007 par une décision de police sanitaire.
Cette décision est relative au retrait et à l'interdiction de la fabrication, l'importation, l'exportation, la distribution en gros, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux, la détention en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit et l'utilisation de dentifrices auxquels a été incorporé du diéthylène glycol en tant qu'ingrédient (02/08/07)


Dentifrice sans composé indésirable

On utilise plusieurs fois par jour du dentifrice et comme de nombreux cosmétiques, ils contiennent des composés autorisés mais indésirables : des conservateurs de la famille du paraben (propylparaben, butylparaben, isobutylparaben), des allergènes, des colorants non alimentaires, des composés irritants,...
Certains dentifrices fabriqués à l'étranger (Espagne, Royaume-Uni, Espagne, Étas-Unis, Chine) peuvent également contenir des composants interdits.
Il ne faut pas oublier que la muqueuse buccale étant 2 fois plus perméable que la peau, elle va donc absorber 2 fois plus vite les molécules chimiques.
La composition de votre dentifrice est donc extrêmement importante.
Autre point important à souligner : malgré le rinçage de la bouche, il est possible, et principalement les enfants, que l'on avalage un peu de dentifrice à chaque brossage.
Alors pourquoi ne pas opter pour du dentifrice bio, formulé à partir d'ingrédients d'origine naturelle, et riche en actifs végétaux ?


Sources et informations sur le dentifrice

https://www.tsr.ch
https://www.alain-scohy.com/SCOHY_fluor.htm
https://copublications.greenfacts.org/fr/blanchiment-dents/
https://www.afssaps.fr/
https://www.dgccrf.fr
https://www.linternaute.com/sante
https://blog.escalenature.fr
https://www.qvq.ca/afq/toxicite.htm
https://www.cabinet-dentaire.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Triclosan
https://www.observatoiredescosmetiques.com/


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