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Cosmétiques, substances à risques


Depuis des décennies, les produits cosmétiques nous promettent beauté, jeunesse éternelle, raffermissement de la peau, etc. Convaincu depuis longtemps de la nocivité de certaines substances dans les cosmétiques conventionnelles, Penn'Ty Bio vous aide à comprendre pourquoi nous devrions tous utiliser de cosmétiques labellisées Bio.


Cosmétiques, substances à risques

Le Paraben

Etant une substance très répandue dans les cosmétiques, nous souhaitions y consacrer un paragraphe complet.

A l'état naturel, les parabens existent dans certains fruits ou légumes. Quand on parle de parabens dans les cosmétiques ou les médicaments, ils sont rarement d'origine naturelle mais plutôt de synthèses. Les plus communs sont le méthylparaben, l'éthylparaben, le propylparaben et le butylparaben.

Les parabens sont des conservateurs controversés. Pourtant, au départ, ils sont apparus pour remplacer d'autres conservateurs, les formaldhéïdes, jugés dangereux, et dont l'usage est aujourd'hui limité aux vernis à ongles.

Les esters de l'acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques.

Les parabens présentent une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite). Mais les parabens sont métabolisés (on peut les retrouver dans l'organisme), ce qui peut être considéré comme inquiétant.

Plusieurs études réalisées in vitro et in vivo ont montré que les parabens exerçaient une activité oestrogénique faible. Une étude suggère l'accumulation des parabens dans le tissu mammaire cancéreux.

L'auteur émet l'hypothèse d'une relation entre la présence de parabens dans le tissu mammaire, leur activité oestrogénique et l'induction de cancer du sein.

L'accumulation potentielle des parabens dans le tissu mammaire, liée à l'utilisation de produits en contenant, et l'implication éventuelle des parabens dans la survenue du cancer du sein, ne doivent pas être négligées.

C'est pourquoi l'Afssaps (aujourd'hui ANSM), poursuit une veille scientifique et technique dans le cadre de ses missions de sécurité sanitaire et met en place un groupe de travail sur ce sujet.

AFSSAPS bilan 2004 :
"Des études in vitro sur des modèles cellulaires ont mis en évidence les propriétés oestrogéniques des parabens qui pourraient expliquer l'augmentation de l'incidence des tumeurs cancéreuses du sein.
"Suite à la publication de l'étude Darbre faisant état de la présence de parabens dans les biopsies de tumeurs mammaires chez l'homme, l'AFSSAPS a fait une nouvelle évaluation du risque lié à la présence de ces conservateurs dans les produits cosmétiques".
Conclusion : "la commission de cosmétologie s'est prononcée favorablement à la poursuite de l'utilisation aux conditions prévues par la règlementation de 2 des 5 parabens les plus couramment utilisés : méthyl et éthyl-paraben. Pour le propyl-paraben, la commission de cosmétologie s'est montrée favorable à la poursuite de l'utilisation de ce conservateur, sous réserve que des études complémentaires soient réalisées, permettant de confirmer l'absence de risque aux condititions d'utilisation dans les produits cosmétiques".
Suite de ce rapport : "pour les autres parabens à chaînes plus longues, en l'absence d'intérêt d'utilisation par les industriels pour ces substances et du manque de données toxicologiques permettant d'écarter tout risque reprotoxique, la commission de cosmétologie s'est montrée favorable à demander à la commission européenne de le délister de la liste des conservateurs pouvant être utilisés dans les produits cosmétiques".

AFSSAPS Vigilances" n°27, juin 2005 :
"Il apparaît bien que les parabens sont peu toxiques et bien tolérés, bien que des réactions allergiques puissent survenir chez certaines personnes"... "des études récentes ont cependant établi que ces conservateurs pourraient être à l'origine d'une faible perturbation du système endocrinien".

AFSSAPS, Vigilances" n°30, décembre 2005 :
"les parabens ont un large spectre d'activité sur les bactéries, les levures, les moisissures, et les champignons. Ils sont efficaces à de faibles concentrations et les mélanges de parabens ont un effet synergique".
"des études ont mis en évidence la dégradation des parabens après application sur la peau, ce qui explique une faible exposition systémique du consommateur"
"il a été démontré que les parabens pouvaient, dans certaines conditions, franchir la barrière cutanée chez l'animal mais les effets néfastes d'un éventuel passage transcutané des parabens chez l'Homme ne sont pas à ce jour démontrés. La plupart des études de toxicité générale (toxicité aiguë, subaiguë ou chronique) réalisées sur différentes espèces animales ont permis de montrer l'absence d'effets toxiques, génotoxiques, cancérogènes, et tératogènes de ces composés. Par ailleurs, en raison de leur hydrolyse dans l'organisme, ils ne sont pas susceptibles de s'accumuler dans les tissus".
"la commission de cosmétologie du 29 septembre 2005 s'est prononcée favorablement à la poursuite de l'utilisation, aux conditions prévues par la réglementation actuelle, de 4 des 5 parabens les plus couramment utilisés (méthyl, éthyl, propyl et butyl parabens)"

AFSSAPS Vigilances n°44, Mars 2009 :
Suite à l'étude de 2008 (Hoberman A.M., Schreur D.K., Leazer T et al. Lack of effect of butylparaben and methylparaben on the reproductive system in male rats).
Cette étude sur le butylparaben ne permet pas de statuer définitivement sur le potentiel toxique du propylparaben, notamment en terme de niveau de dose toxique. Des données expérimentales supplémentaires sont jugées nécessaires.
En conclusion, ces études ont été analysées par plusieurs groupes européens des domaines de l'aliment, des cosmétiques et du médicament. Ils ont conclu à la nécessité de mettre en oeuvre des études expérimentales complémentaires, dans le but de mieux préciser le risque sur la fertilité pour l'homme, exposé durant son enfance, en terme de seuil de toxicité, de durée d'exposition et de réversibilité de l'atteinte après arrêt de l'exposition.

Nous ne ferons aucun commentaire sur les diverses publications émisent par l'AFSSAPS. A chacun de se faire son opinion mais une chose est sûre, les Parabens peuvent être remplacés par d'autres substances.

AFSSAPS, Mars 2009 :
Une enquête de surveillance du marché, de produits cosmétiques labellisés BIO et revendiquant soit l'absence de conservateurs ou de certains d'entre eux tels les parabens (esters de l'acide parahydroxybenzoïque) ou le phénoxyéthanol, a été initiée en 2008.
A l'occasion de l'enquête 2008, le laboratoire de l'Afssaps a procédé à l'analyse de 28 produits cosmétiques « bio » prélevés par les services d'inspection de l'Afssaps (8) et ceux de la DGCCRF (20)
Parmi les 28 produits "bio"" contrôlés : 22 revendiquent une certification : 16xEcocert, 3xVisagro, 2xICEA-AIAB, 1xBDIH, et 6 portent une mention "produit naturel/bio"
Conclusion de l'enquête : Au plan de la qualité microbiologique, les résultats de l'enquête sont satisfaisants.

Le règlement européen n°358/2014 de la commission du 9 avril 2014 a modifié la réglementation sur les cosmétiques en interdisant cinq parabènes : isopropylparabène ; isobutylparabène ; phenylparabène ; benzylparabène et pentylparabène.

Ces derniers ne font pas partie des parabens les plus utilisés dans l’industrie cosmétique, les médicaments ou l’alimentation.


Le règlement n°1004/2014 de la commission du 18 septembre 2014 a baissé les seuils de concentration des butylet propylparabènes
dans les cosmétiques. Dorénavant, la somme du butylparabène, du propylparabène et de leurs sels ne devra pas dépasser 0,14%.


Les parabènes toujours autorisés à être utilisés par l’Union Européenne font actuellement l'objet d'une évaluation par cette dernière visant à les identifier comme “substances très préoccupantes” et les ajouter à la liste des substances soumises à “une autorisation provisoire et restrictive” dans l'attente de produits de substitution.
Le 29 avril 2014, dans le cadre de l’annonce du plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens à l’Assemblée nationale, en accord avec la stratégie nationale, Ségolène Royale, ministre de l’Ecologie et du Développement Durable et de l’Energie a chargé l’ANSES d’évaluer les parabènes en termes d’effets sur la santé.


Le paraben n'est pas le seul ingrédient "à risque" que l'on retrouve dans les cosmétiques du marché. De nombreux produits sont maintenant "SANS PARABEN" mais ne vous y trompez pas : le fait de supprimer cet ingrédient ne rend pas le produit plus "acceptable".
De nombreux autres ingrédients, également employés dans la cosmétique traditionnelle, peuvent être plus "dangereux" (voir substances à risque ou le guide de Greenpeace dans notre dossier spécial "Cosmetox").
Pour en savoir plus sur la cosmétique bio ou naturel vous pouvez également consulter notre dossier spécial à ce sujet.



La pétrochimie est-elle indispensable ?

Cosmétiques, substances à risques

Oui et non. S'il y a des secteurs où actuellement il est très difficile de s'en passer (comme les produits plastiques), il ne faut pas oublier qu'en 1950, les produits consommables (hors plastique) issus de la pétrochimie atteignaient seulement 1,5 millions de tonnes dans le monde, alors qu'en 2000, on en a produit 52 millions de tonnes. Cela veut-il dire qu'avant 1950, nous n'avions ni cosmétique, ni produits d'entretien, ni parfums,... ? Si, mais ils étaient fabriqués avec des matières premières d'origine naturelle.

Il ne faut pas se voiler la face, les produits naturels sont plus chers que ceux d'origine pétrolière , et il n'est donc pas toujours évident d'accepter de dépenser plus. A chacun de nous de voir où est son intérêt et celui de l'environnement.

Pour ceux qui décident d'essayer, il ne faut pas se tromper sur les produits. De nombreuses marques revendiquent, à grand renfort de publicités, le naturel de leurs produits, mais seuls les logos Nature et Progrès (N&P), Cosmébio pour la France et BDIH pour l'Allemagne, vous garantissent l'absence de sous-produits pétroliers dans votre cosmétique. Pour les produits d'entretien en plus de Nature & Progrès, vous avez le logo Ecocert détergent contrôle.

A la question : La pétrochimie est-elle indispensable en cosmétique ? nous répondons : NON !
On sait maintenant faire d'excellents produits à partir exclusivement de plantes mais c'est exact, cela coûte plus cher. C'est par conséquent beaucoup moins rentable pour le fabricant.
Nous ne proposons sur notre site que des produits 100% d'origine naturel et quand on dit "naturel" cela signifie issus de végétaux et non du pétrole.

Afin d'aller toujours plus loin dans la qualité des produits que nous proposons, nous avons maintenant des gels douches et shampooing avec des tensioactifs à base de sucre et donc sans ammonium lauryl sulfate (base moussante autorisée par Ecocert mais interdit par Nature & Progrès).

Découvrez sur notre site tous nos shampoings, gels douches, laits corporels, produits pour hommes, produits pour bébés mais également nos produits ménagers,... garantis bien sûr sans paraben mais également sans aucune matière première issue de la pétrochimie et dont l'efficacité est au moins équivalente sinon meilleure!



Les substances à risques

Cosmétiques, substances à risques

Depuis des années, de nombreux composants cosmétiques sont sous le feu de la critique. La qualité, voire l’efficacité d’un produit cosmétique, ne nécessite en aucun cas l’utilisation de constituants problématiques. Les substances douteuses pourraient, si on le voulait vraiment, être depuis longtemps remplacées par des matières premières moins nocives pour l’environnement et la santé. Vous trouverez ci-dessous des informations sur les composants cosmétiques les plus souvent utilisés dans les produits cosmétiques conventionnels.


1- Les huiles minérales

Les paraffines dérivées du pétrole sont très avantageuses pour l'industrie cosmétique Elles sont à la fois simples à travailler et très bon marché. Par contre, ces huiles artificielles empêchent la peau de respirer. Ces huiles minérales comme la Paraffinum liquidum sont composées de chaînes d'hydrocarbures qui ne peuvent pas être métabolisées par l'organisme.

Le Dr Allan H. Conney (Chercheur à l'université Rutgers au New Jerseya), en procédant à des essais sur des crèmes contenant du sodium lauryl sulfate et de l'huile minérale, a découvert que les souris sur lesquelles on avait appliqué cette crème, ont développé des cancers, contrairement aux autres. A bon entendeur !


2- Les huiles et cires de silicone

Ces substances entièrement synthétiques, dérivées du silicium et contenant des atomes d'oxygène, sont employées dans une multitude de produits. La Dimethicone est l'une des matières premières les plus utilisées pour les formules de protection de la peau, de soins capillaires et de rouges à lèvres.
On trouve aussi la Cetyl dimethicone copolyol, la Phenyl trimethicone, la Stearyl dimethicone. Les huiles de silicone sont douces et s'étalent bien sur la peau (encore faut-il qu'elles soient de bonne qualité !).
Elles sont de loin préférables aux huiles minérales, mais elles ont un grave inconvénient : elles sont très peu biodégradables et nocives pour l'environnement et donc indirectement pour notre santé.
Par ailleurs, dans les shampoings, elles auraient tendance à étouffer le cuir chevelu.


3- Les SLS

Par exemple, le Sodium-laureth-sulfate ou le sodium-lauryl-sulfate agressifs pour les muqueuses. Ils sont responsables d'irritations cutanées et allergiquesau niveau de la peau, des yeux et de muqueuses.


4- Les polyéthylenglycols (PEG) et les polypropylèneglycol (PPG)

Leur obtention se fait à partir de gaz et de manipulations extrêmement dangereuses. Ils sont principalement employés comme émulsifiants, mais également comme base de gels, substances liantes ou émollients. Même si l'on travaille aujourd'hui avec des procédés de purifications modernes pour les obtenir, l'éthoxylation reste un procédé chimique dur, présentant un haut risque d'explosion, ce qui impose des mesures de sécurité très strictes. D'autre part, les PEG et PPG peuvent rendre la peau plus perméable, ce qui a l'inconvénient d'ouvrir la voie aux substances nocives. Ils augmenteraient notamment le phénomène de boutons et points noirs.


5- Les monoéthanolamine (MEA) , le diéthanolamine (DEA) et le triéthanolamine (TEA )

Ils peuvent déclencher l'apparition de nitrosamines (cancérigènes).

Cosmétiques, substances à risques

Le National Toxicology Program (NTP) a récemment constaté que l'application répétée de diéthanolamine (DEA), ou son dérivé d'acide gras cocamide-DEA, sur la peau de souris a engendré des cancers du foie et du rein.
Le NTP a également souligné que la DEA est facilement absorbé par la peau et s'accumule dans les organes, tels que le cerveau, où il induit des effets toxiques chroniques.
De fortes concentrations d'agent moussant à base de DEA sont couramment utilisées dans une large gamme de cosmétiques et de produits de toilette , de shampoings, de teintures capillaires, de lotions, de crèmes, de liquides vaisselle, ... Utilisés régulièrement, ces produits exposent les consommateurs, en particulier les nourrissons et jeunes enfants, à des risques potentiels de cancer.
Le DEA peut également réagir avec d'autres ingrédients contenus dans la formule du cosmétique pour former un agent cancérigène très puissant appelé nitrosodiéthanolamine (AEDN).
L'AEDN est facilement absorbé par la peau et pourrait engendrer des cancers de l'estomac, de l'oesophage, du foie et de la vessie.
Le CIRC (Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer) et le National Toxicology Program recommandent que l'AEDN soit traitée comme s'il s'agissait d'un agent cancérigène chez l'homme.
Afin d'être sûr que votre cosmétique ne contienne pas d'AEDN, évitez ceux qui contiennent du DEA.


6- Le Butylhydroxytoluène (BHT) et le Butylhydroxyanisole (BHA)

Le BHT et le BHA sont encore et toujours employés comme antioxydants dans quelques matières premières lipidiques (grasses), pour les empêcher de rancir. A haute dose, ils ont des effets cancérigènes sur l'estomac (d'où leur interdiction dans les produits alimentaires). Ces 2 substances s'accumulent dans les tissus adipeux et arrivent jusqu'au foetus. Elles sont connues pour déclencher des allergies.


7- Composés organo-halogénés

Le procédé d'halogénation consiste à introduire dans les molécules du chlore, du brome ou de l'iode. Ces composés ont un fort potentiel allergène.S'ils se fixent dans les tissus, ils peuvent s'y décomposer et les endommager.


8- Formaldéhyde : substance cancérigène / Libérateurs de formaldéhydes

Cosmétiques, substances à risques

C'est un conservateur qui, à présent, a été remplacé dans bon nombre de formulations.
A température ambiante, le formaldéhyde est un gaz. En cosmétique, il est utilisé en solution aqueuse.
Il est connu sous diverses appellations : Formol, Formalin, Formic aldehyde, Paraform, Methanal, Methyl aldehyde, Methylene oxide, Oxymethylene, Oxomethane.
C'est en effet un fort allergène (classe A selon le DIMDI). Cependant, d'autres conservateurs peuvent libérer du formaldéhyde.
D'après la directive cosmétique : "Tous les produits finis contenant du formaldéhyde ou des substances (...) libérant du formaldéhyde, doivent reprendre obligatoirement sur l'étiquetage la mention «contient du formaldéhyde», dans la mesure où la concentration en formaldéhyde dans le produit fini dépasse 0,05 %."
En tant que conservateur, le Formaldéhyde est interdit dans les aérosols, et sa concentration ne doit pas dépasser 0,2%, sauf pour les produits pour hygiène buccale (0,1%). Cependant, dans les produits pour durcir les ongles, sa concentration est autorisée jusqu'à 5%.


Un libérateur de formaldéhyde est capable d'émettre du formaldéhyde dans certaines conditions. En somme, un vrai cheval de troie. Les libérateurs de formaldéhydes sont encore plus antimicrobiens que le formaldéhyde lui même. Ceci est probablement dû au fait qu'ils introduisent l'aldéhyde dans les cellules (comme le ferait un cheval de troie), alors que, de part sa réactivité, le formaldéhyde à l'état libre, lui, est détruit de diverses manières avant d'atteindre les cellules.

En conclusion, 2 substances différentes, mais 2 substances à risques !


9- Nitrosamines

Ils pénètrent par l'intermédiaire de matières premières souillées. Les produits cosmétiques naturels certifiés par Ecocert, le BDIH et Nature et Progrès reposent tous sur les mêmes principes de base. L'un d'entre eux consiste à refuser tout ce qui peut entraîner des réactions chimiques nocives pour la santé. Lorsque des substances réagissent entre elles et forment des nitrosamines, un enchaînement dangereux et potentiellement cancérigènes se forme (par exemple, lorsque la graisse de la viande tombe sur le feu du barbecue). Ces pourquoi les cosmétiques devraient être exempts de substances risquant de provoquer la formation de nitrosamines. Rien que pour cette raison, renoncer aux substances halogénées comme conservateur augmente déjà la sécurité des consommateurs.


10- l'acide éthylène-diamino-tétra-acétique (EDTA) et Etidronic acid

Ils ont la propriété de se fixer et sont donc critiques du point de vue toxicologiques. L'EDTA était et est encore très apprécié pour ses qualités d'agent chélateur. Il est principalement utilisé dans les savons. Mais l'EDTA et son ersatz (Etidronic Acid) ont un inconvénient majeur : d'une part, ils se fixent pour former des composés stables et ils sont donc difficilement biodégradables. L'acide phytique obtenu à partir du son de riz est une alternative naturelle à l'EDTA.


11- Composés musqués

Ces substances odorantes artificielles très stables se fixent dans les tissus. Ils sont cancérigènes.


12- Substances obtenues à partir de PEG et de PPG

Elles ont la consistance d'un liquide ou d'une cire. Obtenues à partir de gaz de combat, extrêmement réactifs et particulièrement toxiques.


13- Sels d'aluminium

Employés dans les déodorants, ils peuvent provoquer des réactions inflammatoires. Les glandes sudoripares peuvent être endommagées par une utilisation répétée. Les recherches en cours en font un ingrédient polémique car il pourrait se fixer dans certains organes, dont le cerveau.

Mais attention, cette phrase :"L'aluminium dans les déodorants est dangereux" est une information qui a été retenue par la plupart. Mais les oxydes ou hydroxydes d'aluminium utilisés en cosmétologie naturelle différent de façon significative des substances de synthèse comme le chlorure d'aluminium ou le chlorhydrate d'aluminium. En bouchant les pores, les complexes aluminium-chlore et les sulfates empêchent l'élimination de la sueur. Ce phénomène très agressif peut alors provoquer des inflammations et endommager les glandes sudoripares.


14- Le triclosan

C'est un produit chloré hautement réactif. Bactéricide, il peut empêcher le bon fonctionnement du foie.Il est souvent souillé par la dioxine, très dangereuse, même en quantité infime.


15- Colorants cosmétiques et colorants pour cheveux

Des chercheurs américains ont constaté que l'utilisation de colorants pour les cheveux multipliait par cinq le risque de cancer du sein.


16- Amines aromatiques

Substances de base des colorants d'oxydation. Substances toxiquesqui peuvent être absorbées par la peau.


17- Colorants azoïques

Colorants à base de goudron synthétique avec des groupes amino, particulièrement critiques sur le plan toxicologique.


18- Les quats et polyquats (INCI : Quaternium plus un chiffre)

Employés comme antistatique. Les quats couramment utilisés : CTAC ( Cetyl trimethyl ammonium chlorure ) et le DSDMAC (Quaternium 5 ). Léger effet irritant sur la peau. Tous les quats simples ne sont pas biodégradables. Ceci est vrai aussi pour les polyquats (Polyquaternium + 1 chiffre). Ce sont des composés complexes ayant comme molécule centrale des sels d'ammonium quaternaires. Les polyquats sont utilisés pour leurs polycations (polymères cationiques), qui s'accrochent mieux à la surface du cheveu que les cations simples. Ils contiennent souvent des composés naturels : les polyquaternium-4 ou -10, par exemple, sont 2 composés complexes dont l'un des composants naturels est la cellulose. Les parties naturelles se dégradent en général facilement, contrairement à la molécule centrale.



Le benzoate de sodium (Sodium Benzoate)

De formule chimique (Na+ + C6H5COO-), le benzoate de sodium est le sel de sodium de l'acide benzoïque.
Le sodium benzoate se retrouve à l'état naturel dans certains fruits comme les canneberges, les airelles ou certaines prunes, pruneaux, la cannelle et les clous de girofle.
Il est fréquemment utilisé comme conservateur (Additif luttant contre la prolifération bactérienne) dans l'industrie agro-alimentaire (boissons sucrées, confitures allégées, chewing-gum, crevettes cuites, vins...) sous le code E211.
On retrouve également le sodium benzoate dans de nombreux médicaments en raison de ses propriétés (antiseptique, antifongique, expectorant) mais aussi dans les produits cosmétiques Bio puisque c'est un des rares conservateur autorisés, avec la vitamine E, les alcools et certaines huiles essentielles.
Le sodium benzoate peut être d'origine végétale ou synthétisé à partir de l'acide benzoïque.



Les substances naturelles

Utilisez de préférence des cosmétiques à base de produits naturels tels que :

  1. Les huiles, beurres, graisses et cires végétales,
  2. Les eaux florales, hydrolats, infusions florales,
  3. Les huiles essentielles,
  4. Les argiles,
  5. Les algues,
  6. Les alcools et acides gras : Cetyl alcohol , Behenyl alcohol , Stearyl alcohol ou Myristil alcohol , Lauric acid , Stearic acid , Myristic acid , Palmitic acid,
  7. Les gélifiants : farine de Guar, farine de noyau de caroube, gomme arabique, agar-agar, algines et amidon de pomme de terre, de riz ou de blé,
  8. Les tensioactifs naturels : laurylsulfate et disodium-laureth-sulfate tirés de l'huile de coco ou de palme, bétaïne (composant du beurre de coco).


Extrait de "Chemical world" (The Guardian)

Mascara :
Il contient principalement de l'eau, ainsi que des agents liants, épaississants et émulsifiants, des contrôleurs d'acidité, des modificateurs de texture, des produits chimiques qui empêchent le dessèchement, et des conservateurs, comme les parabens. En 1998, des chercheurs de l'Université de Brunel ont publié un document montrant que les parabens imitent les oestrogènes et citent «Étant donné leur utilisation dans un large éventail de préparations disponibles sur le marché, nous suggérons que la sécurité de ces produits chimiques devrait être réévaluée. Mais l'Association européenne de cosmétiques et de Parfumerie indique qu'elle possède des données prouvant que les parabens ne pénétrent pas dans la circulation sanguine.
Baume à lèvres :
Le parfum est cité par Womens Environmental Network (WEN) parmi les 10 ingrédients retrouvés dans le baume lèvres. "Parfum" ... cela paraît inoffensive. C'est en fait un terme derrière le quel peut se cacher des centaines de produits chimiques, dont 24 ont été identifiés comme une cause fréquente d'allergies par le Comité scientifique de l'Union européenne sur les cosmétiques et produits non alimentaires. Malgré cela, les produits chimiques contenus dans l'indication « Parfum » n'ont pas à être étiquetés. Il n'y a donc aucun moyen de connaître la composition complète de votre maquillage. «C'est le brouillard», déclare Matthew Wilkinson, militant de la santé pour le WWF.
Fard à joues :
"Le fard à joues est l'un des cosmétique les plus sûrs. Pour l'instant, il y a très peu de preuves que ce soit vraiment dangereux ", dixit le Dr Stephen Antczak, co-auteur de Cosmetics Unmasked. Mais beaucoup de gens ont des allergies et quelques sonnettes d'alarme commencent à retentir. Le fard à joues, par exemple, contient généralement du propylène glycol, qui bien que considéré comme sûr pour un usage cosmétique, est un cousin de l'antigel.
Crème à raser :
En plus des parabens et de l'alcool, la crème à raser peut contenir une substance appelée diethylhexyl adipate (DEHA). Le DEHA peut irriter la peau et les yeux et en ingestion il peut provoquer des problèmes beaucoup plus graves. Des essais ont montré que, lorsqu'il est ingéré, le DEHA peut provoquer des tumeurs cancéreuses chez la souris et des embryons anormaux chez le rat. L'Institut national américain pour la sécurité et la santé estime que 11.000 travailleurs dans le pays ingèrent par inadvertance du DEHA chaque année (cosmétiques ou aliments contaminés par DEHA dans son emballage).
Dentifrice :
Le fluor rend les dents plus résistantes aux caries dentaires, mais il peut être nocif à forte dose. Les bébés et les jeunes enfants sont les plus exposés dans le cas où ils avalent le dentifrice La plupart d'entre eux ingère rarement plus de 2 mg par jour. Toutefois, des études en Afrique, en Inde et en Chine (où il y a beaucoup de fluor naturellement dans l'eau), montrent que plus de 6 mg de fluor par jour peuvent conduire à une maladie rendant les os plus fragiles . Les bébés nourris au lait maternisé réalisé avec de l'eau fluorée reçoivent 50 à 100 fois plus de fluor que ceux nourris au sein.
Gel douche :
Le Laureth sulfate de sodium est ajouté au gel douche comme base lavante mais il peut irriter la peau et les yeux même à de faibles concentrations. Le Linalol, un parfum ajouté au gel douche, est également un irritant de la peau. Un autre parfum, la coumarine, est rapidement absorbé par la peau et dans le corps. Quelques personnes qui ont ingéré de la coumarine ont subi des dommages au foie.
Démaquillant :
Le démaquillant est souvent composé d'une multitude d'ingrédients. Le Womens Environmental Network (WEN) a trouvé trois parabens et du propylène glycol dans une marque de lingettes, du « parfum » dans un démaquillant pour les yeux et du glutaronitrile méthyldibromo dans une marque de nettoyant visage.
Lingettes féminines :
Elles contiennent habituellement un agent de conservation appelé BNPD (2-bromo-2-nitro-propane-1 ,3-diol). Lorsque le BNPD est mélangé avec des composés, comme les amines et les amides, il peut se décomposer, produisant ainsi des N-nitrosamines. Ces molécules sont fortement cancérigènes. Pour cette raison, les organismes de régulation américains et européens ont récemment appelé à un durcissement du contrôle des formulations cosmétiques, afin de garantir que ces composés ne soient jamais mélangés.
Ombre à paupières :
On dirait une intrigue d'Agatha Christie : "de l'arsenic dans l'ombre à paupières " ... en effet, l'Agence de la consommation Finlandaise en a détecté de très petites quantités dans 49 échantillons. En 2001, une équipe de la Dartmouth Medical School aux Etats-Unis a montré qu'une exposition chronique à de très faibles niveaux d'arsenic pouvait causer des problèmes hormonaux. D'autres recherches sont en cours.
Shampoing anti-pelliculaire :
Les pellicules sont le signe d'une mycose au niveau du cuir chevelu Pour lutter contre le champignon, divers produits chimiques antifongiques sont ajoutés aux shampoings antipelliculaires : le pyrithione de zinc est l'un des plus communs. En contact avec la peau, il ne provoque que peu de problèmes, mais il ne faut surtout pas l'ingérer.
Rouge à lèvres :
Ce cosmétique est très populaire dans la plupart des pays. Selon le Womens Environmental Network (WEN), on absorberait au cours de la journée, environ 90% du rouge à lèvres appliqué. En supposant que vous mettiez du rouge à lèvres quotidienneemnt, et que vous achetiez cinq rouges à lèvres par an entre 16 et 60 ans, vous allez en avaler 0,9 kg durant votre vie. Le rouge à lèvres contient généralement lanoline, propylène glycol, butylparaben et autres conservateurs pour supprimer tous risques d'infection.
Savon :
Le propylène glycol est un de ses composants majeurs. Il agit comme un solvant pour tous les autres ingrédients. Il est légèrement irritant et facilement absorbé par la peau. Si de grandes quantités de propylène glycol sont constamment appliquées sur la peau ou ingérées, elles peuvent agir sur le système nerveux (au niveau du cerveau et de la moelle épinière).
Dossier original /www.guardian.co.uk/chemicalworld/