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La mouche à fruit, le parasite des fruits.... pourris

Qui est la mouche à fruit ?

mouche à fruit Drosophila melanogasterNom latin : Drosophila melanogaster
Ordre : Diptères
Famille : drosophilidés
Taille : 2 à 3 mm
Lieu : tous lieux

Ce qu'il faut savoir sur la mouche à fruit

Bien que de taille similaire, il ne faut pas confondre le moucheron et la mouche à fruit. Le moucheron préfère de loin, les matières organiques qui se trouvent dans les terreaux, aux fruits.
La mouche à fruit (aussi appelée mouche à vinaigre ou mouche à vin) s'intéresse principalement aux déchets en putréfaction, surtout les fruits et les légumes. On la retrouve également dans les endroits où il y a présence de boissons gazeuses, d'alcool, de bière, de crème glacée et de farine en fermentation et bien sûr les poubelles et les contenants pour matières recyclables qui sont des endroits parfaits pour la reproduction.

Le cycle complet de l’œuf à l'adulte est assez rapide, de l'ordre de 10 à 20 jours. Leur présence est observée au printemps et en été, elle est toujours plus importante lors de la maturation des divers fruits qui les attirent.

A proximité de la maturité du raisin, les adultes sont attirés par les odeurs volatiles dégagées par les baies. Ces odeurs sont dégagées suite aux blessures parasitaires ou accidentelles des raisins. Les suintements servent de nourriture aux drosophiles qui, en même temps, apportent sur leur corps et rejettent lors de leur nutrition divers micro-organismes dont ceux associés à la pourriture acide. Les femelles pondent alors leurs œufs fécondés sur les baies. Les femelles pondent plus ou moins 300 à 400 œufs, environ cinq à la fois, dans des fruits pourris ou autre matière en fermentation (humidité et levure).

Les larves en éclosent rapidement, au bout de 24 heures. Elles se nourrissent alors du mélange complexe levures-bactéries et milieu en fermentation. Trois stades larvaires se succèdent dans les baies jusqu'à la nymphose (formation d'une pupe) sur place puis apparition des adultes qui s'accoupleront et auront la capacité de contaminer de nouvelles baies.

L'alimentation des larves favorise la dilacération des tissus des baies. Leurs fèces, contenant les micro-organismes, vont amplifier le développement de l'acidité volatile, attirant de nouveaux adultes. 

La mouche des fruits en détails

Drosophila melanogaster

Comme tous les insectes, la drosophile possède trois paires de pattes. Comme tous les diptères, elle n'a qu'une seule paire d’ailes fonctionnelles, les antérieures, alors que les postérieures sont atrophiées sous la forme d'un balancier minuscule. Les diptères sont généralement de petite taille (celle d'un pouce au maximum) : les drosophiles en sont les représentants les plus petits. Les diptères les plus connus sont bien sûr les mouches, les moustiques et les cousins, mais dans les laboratoires c'est surtout la drosophile qui fait l'unanimité. Son nom signifie « qui aime la rosée », mais en grec ancien « Droso » veut dire aussi nectar, liqueur divine, vin. En français, on l'appelle plus communément « mouche du vinaigre » car on la rencontre sur les fruits bien mûrs ou en décomposition, mais on pourrait tout aussi bien l'appeler « mouche du vin »…

La drosophile est un insecte hygrophile (qui aime l'humidité) et lucicole (qui aime la lumière). Les adultes sont sexués avec des mâles et des femelles. Après l'accouplement, les femelles déposent sur le milieu, en général les fruits, des œufs d'environ 0,5 millimètre de long, de la forme d'un ballon de rugby. Une trentaine d'heures après la ponte, les œufs vont éclore et donner naissance à une larve blanchâtre (appelée aussi « asticot ») d'environ 5 mm de longueur. Celle-ci se nourrit alors de la pulpe du fruit en creusant des galeries. À la fin de sa période de croissance, 5 à 6 jours plus tard et trois stades larvaires après, la larve rampe jusqu'à une portion sèche des aliments, ou à l'extérieur, pour se transformer en pupe. C'est à l'intérieur de ce cocon qu'aura lieu la métamorphose qui va donner le jour à un insecte adulte ailé. Celui-ci s’accouplera ensuite à son tour. Une seule femelle peut engendrer plusieurs centaines de descendants.

 En détail :
- Les œufs présentent une coque lisse, portant parfois 2 à 8 filaments subapicaux ;
- La larve a un aspect vermiforme, de type asticot, avec une tête non différentiable (acéphalie)  blanchâtre, et  une taille de 3 à 5 mm, apode et très active ;
- La pupe qui a la forme d'un tonnelet, est brune plus ou moins claire, parfois jaunâtre, et présente des expansions de chaque côté du dernier segment ;
- L'adulte est une mouche avec des ailes hyalines sans tache, des yeux composés rouges, et une coloration jaunâtre à  brunâtre. 

Dégâts et nuisibilité de la mouche à fruit

Drosophila melanogasterSur les cultures :
Les mouches à fruits adultes sont fortement attirées par les substances odorantes, type alcools, acides organiques et éthers acétiques sécrétées par les baies lésées, ceci d'autant plus lorsque la récolte est tardive et que le cépage cultivé est blanc. Ces lésions sont dues, soit à des blessures accidentelles liées à différents stress abiotiques ou à l'activité humaine, soit aux attaques de différents bioagresseurs (tordeuses, oïdium...).

Les femelles pondent leurs œufs desquels émergent les larves, hygrophyles et lucicoles, qui prolifèrent dans les baies déjà colonisées par les levures (Kloeckera apiculata, Candida stellata...) ou les bactéries (Gluconobacter spp., Acetobacter spp....) associées à la pourriture acide. Ajoutons qu'elles peuvent aussi  transporter ces micro-organismes.

La nuisibilité directe des mouches à fruits à l'égard de la vigne n'est pas en cause, mais c'est le rôle indirect qu'elles jouent en tant que vecteur et facteur aggravant de la pourriture acide au stade larvaire qui les classe parmi les ravageurs potentiels de cette culture.

 

Chez vous :
Les mouches à fruits sont particulièrement désagréables à la maison, d'autant qu'elles se reproduisent à un rythme très rapide.
Les mouches à fruits affectionnent les restes de nourriture, les fruits que l'on ramène du marché, dans lesquelles elles pondent leurs œufs.

Comment éliminer la mouche à fruit ?

En préventif
- Conserver les fruits et les légumes dans le bac à légumes du réfrigérateur ou sous une cloche en verre ou un voile.
- Un fruit pourrit ou trop mûr, ainsi que les restes de repas et de préparations (épluchures...), doit immédiatement être jeté dans une poubelle - toujours ! - bien fermée.
- Ne pas laisser traîner des verres ou des bouteilles ouvertes contenant encore un fond de boisson (limonade, vin, bière...).
- Laver l'intérieur de sa poubelle de cuisine deux fois par mois avec de l'eau vinaigrée.

 

En curatif
- En divers endroits à risque, placer des petits pots avec du vinaigre blanc et de l'eau chaude additionnée de produit de vaisselle (proportion 50/50). Les mouches à fruits seront attirées et se noieront dans ce mélange.
- Dans un petit récipient, tremper un morceau de fruit dans du vinaigre balsamique. Recouvrir avec du film alimentaire et percer quelques trous. Alléchées, les mouchettes vont s'introduire par ces petites ouvertures et seront piégées. Il suffira alors de s'en débarrasser en les libérant à l'extérieur de l'habitation. 
- Utilisation du piège mouche à fruits Kapo Vert. L'attractif constitué de vinaigre (de cidre et balsamique) attirera les mouches à fruits et elles se feront piéger en restant collé sur la surface engluée du piège.
- Nos aérosols Tous Insectes Ecodoo et insecticide volants Aries permettront de les éliminer très rapidement en pulvérisation directe.
- Enfin, notre fogger Habitat Biovétol donnera de bons résultats sur ce type d'insecte. Il s'agit d'un insecticide à base d’actifs d’origine végétale (pyrèthre + géraniol), destiné au traitement de fond de l’habitat. Très volatile, la solution se dépose dans les moindres recoins où se logent parasites et insectes. Action immédiate et prolongée. 3 formats différents existent : 75ml pour un traitement inférieur à 15m², 150ml, pour un traitement de moins de 30 m². Enfin, 250ml, pour un traitement supérieur à 30m².

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Voici à quoi ressemble la mouche des fruits au microscope