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Insecticide et répulsif : alternatives naturelles. Tout est dans la nature !

Les insectes ou autres petits arthropodes font partie de la Nature. La plupart du temps, ils sont aussi inoffensifs qu’ils sont importants pour l’équilibre de la nature et pour la bonne santé de nos plantes. Mais parfois, il peut s’avérer que l’invasion d’une espèce pose des soucis : les insectes sont alors qualifiés pour l'Homme de ravageurs ou de nuisibles. Il conviendra d’intervenir avec une solution radicale mais autant que possible respectueuse de l’environnement.

La solution pourrait être d’utiliser un insecticide naturel. Ces alternatives existent. La nature nous offre un choix important de substances naturelles qui permettent de lutter contre les insectes. Des produits efficaces et fiables sont développés à partir de substances d’origine minérale ou végétale. Ces solutions durables s’intègrent dans une démarche de lutte intégrée qui combine la prévention, la surveillance, et le traitement.

Même s’ils sont d’origine naturelle, les insecticides doivent être utilisés avec la plus grande précaution et toujours selon les directives du fabricant.

Voici une présentation des principaux insecticides naturels que nous proposons en partie sur notre boutique.


Petit rappel : qu'est qu'un insecticide ?

Qu'est-ce qu'un insecticide ?

Un insecticide, par définition, est un produit de la famille des pesticides, destiné à lutter contre les insectes, aussi bien adultes que sous forme de larves et d’œufs, qu'ils soient rampants ou volants. On l’entend généralement sous sa forme large, à savoir ayant la propriété de lutter, repousser ou tuer tous les insectes dit nuisibles, dont les arthropodes (qui ne sont pas des insectes) : araignées, acariens, etc.

Certains insecticides sont spécifiques pour une espèce donnée. D’autres s’attaqueront à tous les insectes sans distinction.

On distingue les insecticides (destinés à tuer) des insectifuges (répulsifs) qui eux, sont des produits utilisés pour faire fuir les insectes. 

La plupart des insecticides chimiques que l'on trouve à la vente ont un impact non négligeable pour :

- l’environnement, la biodiversité : En éliminant les insectes, ils atteignent également ceux qui les mangent, oiseaux ou mammifères, des prédateurs naturels dont la disparition ou la raréfaction peut déstabiliser tout un écosystème. Les insectes visés peuvent également être eux-mêmes les prédateurs d’une autre espèce bien plus nuisible, qui finit par se développer en toute liberté. L’utilisation des insecticides est également accusée d’avoir fait chuter les populations d’insectes pollinisateurs indispensables à la biodiversité, des abeilles aux papillons : sans eux, les plantes ne peuvent se reproduire. Les fameux néonicotinoïdes, notamment, figurent parmi les plus utilisés au monde et participeraient pour beaucoup à l’effondrement des colonies d’abeilles.

- la santé : Cette information n'est pas un scoop ! L’utilisation ou l’exposition aux insecticides auraient des effets potentiellement graves sur la santé (humaine et animale). Une exposition répétée pourrait provoquer des troubles neurologiques, cardiovasculaires, respiratoires, dermatologiques, augmenter les risques de cancers, de maladies neurodégénératives, de perturbations hormonales ou de malformations fœtales pour les femmes enceintes. Si leurs effets sont difficilement quantifiables, une grande partie de la communauté scientifique s’entend sur les dangers des pesticides en général, même à faible dose. En effet, même avec un usage ciblé, des résidus d’insecticides ont été retrouvés dans l’immense majorité des produits cultivés destinés à l’alimentation humaine. Ils peuvent également contaminer des animaux destinés à l’alimentation, des réserves d’eau potable jusqu’à les rendre impropres à la consommation, ou simplement l’air que nous respirons.

Mais il existe aussi des insecticides d’origine naturelle qui sont autorisés et largement employés en agriculture biologique mais aussi au sein de nos jardins. Ce sont ceux-là que nous décrirons dans ce dossier.


Le pyrèthre végétal contre les insectes

Le pyrèthre végétal, insecticide naturel

Quand il n'est pas formulé de synthèse en laboratoire, le pyrèthre est un insecticide végétal extrait des fleurs séchées du chrysanthème. Cet insecticide est également appelé pyrèthre de Dalmatie (Tanacetum cinerariifolium). Originaire de la côte Adriatique, la plante s’est répandue bien plus largement du fait de ses propriétés insecticides, notamment en Afrique où certains pays comme le Kenya et la Tanzanie en ont fait des cultures rentables d’un point de vue économique. Attention, cependant à ne pas le confondre avec le pyrèthre d’Afrique (Anacyclus pyrethrum). Il contient aussi des pyréthrines mais dans des proportions plus faibles. 

Le terme "pyrèthre" désigne la poudre extraite des fleurs séchées du chrysanthème tandis que le terme "pyréthrines" désigne les six composés actifs contenus dans cette poudre.

Les effets répulsifs et insecticides sont connus depuis des décennies et très utilisé en agriculture biologique. Cet actif est efficace contre de nombreux insectes : cafards, punaises de lits, mouches, moustiques, mites textiles, mites alimentaires, fourmis, acariens poissons d'argent, frelons, poux, blattes ...

L’Extrait de Pyrèthre peut s’utiliser seul ou en combinaison avec une autre molécule à effet létal et/ou avec un agent synergiste qui en augmente sensiblement l’action létale.

L’extrait de Pyrèthre agit sur le système nerveux des insectes, entraînant chez ces derniers une paralysie musculaire foudroyante. C’est l’un des agents d’abattement  (knock-down) les plus puissants.

Pour en savoir davantage sur l'extrait de pyrèthre, n'hésitez pas à consulter notre dossier dédié → voir ici.


L'extrait de margosa contre les insectes

L'extrait de Margosa, insecticide naturel

L'extrait de Margosa (ou extrait de Neem) est issu de la graine du Margosier, également appelé arbre à Neem. 

C'est  l'azadirachtine, molécule active extraite de l'huile de Neem qui produit les effets sur les insectes. L'extrait de Margosa est obtenu par un procédé de haute technologie (brevet international) utilisant le dioxyde de carbone dans un état supercritique comme agent d'extraction. 

L'extrait de Margosa est efficace sur un grand nombre d'insectes phytophages et d'acariens : notamment les aleurodes, chenilles, pucerons, thrips, charençons, pyrales, cochenilles, les acariens, notamment les araignées rouges, les cochenilles, bon nombre de diptères et d'hyménoptères, mais aussi sur tous les insectes xylophages.

L’azadirachtine est le biocide le plus performant et le plus commercialisé dans le monde. Ce pesticide naturel est utilisé avec succès dans les agroécosystèmes, d’autant qu’il n’induit aucun impact sur les organismes microbiens présents dans le sol. D’ailleurs, l’OMS et le programme environnemental des nations unies préconise son utilisation.

Il agit à plusieurs niveaux de la physiologie de ces insectes :

- Il paralyse le tube digestif, c'est-à-dire que les insectes n'arrivent plus à digérer ce qu'ils ont ingéré : ils cessent de s'alimenter et meurent.

- Il bloque les mues chez les larves, qui ne parviennent jamais au stade adulte et meurent.

- Il inhibe la reproduction sexuée, en bloquant les accouplements.

Les effets de l'extrait de Margosa sur les parasites ne sont pas immédiats. 2 ou 3 jours sont parfois utiles pour constater la mort des insectes ou leur fuite.

Pour en savoir davantage sur l'extrait de Margosa, n'hésitez pas à consulter notre dossier dédié → voir ici.


Le géraniol contre les insectes

Le géraniol, insecticide naturel

Le géraniol est une molécule volatile odorante naturellement présente dans les huiles essentielles issues des plantes. 

Le géraniol est connu en particulier pour ses propriétés larvicide et ovicide. C'est une substance active utilisée pour formuler des produits répulsifs et insecticides efficaces contre une grande variété d’insectes et acariens tels que :

- Moustiques, mouches domestiques, mouches à viande et autres diptères, guêpes, frelons, 

- Blattes, perce-oreilles, grillons, fourmis, 

- Coléoptères, larves de lépidoptères, 

- Poux, puces, acariens des poussières, aphides 

- Tiques, etc… 

Le géraniol en solution aqueuse agit de 2 façons sur les insectes, quelque soit le stade de métamorphose (œuf, larve, adulte) : par étouffement et par déshydratation en agissant sur la chitine (l'enveloppe protectrice de l'insecte). 

Le géraniol est l'un des meilleurs larvicide et ovicide du marché. C'est donc un produit utilisé naturellement pour la lutte préventive des puces ou tiques chez les animaux domestiques ou bien pour renforcer l'action insecticide d'un produit ou même utilisé comme répulsif contre les insectes hématophages (se nourrissant de sang), sous forme de bracelet de protection que l'on s'accroche au poignet.

Pour en savoir davantage sur le géraniol, n'hésitez pas à consulter notre dossier dédié → voir ici.


La terre de diatomée contre les insectes

La terre de diatomée, insecticide naturel

Les diatomées sont des micro-algues unicellulaires enveloppées par un squelette externe majoritairement composé de silice amorphe (transparent et rigide). On appelle terre de diatomées les dépôts fossiles de squelettes de diatomées.

La terre de diatomée est un produit inerte et exempt de matières nocives connues. Après broyage, elle a l'apparence de la poudre de talc. La terre de diatomée, grâce à la surface spécifique de ses grains et à son squelette siliceux possèdent plusieurs propriétés très intéressantes :

- Un grand pouvoir d'absorption : jusqu'à 150 % de son poids en eau.

- L'ingestion de particules de silice par les insectes provoque des lésions de leur tube digestif.

La finesse et la dureté des particules de silice amassées par les soies de l'insecte provoquent des lésions sur ses membres ou sur sa carapace (marcher sur des diatomées équivaut pour ces derniers à marcher sur du verre brisé !). Cela entraîne chez l'insecte une perte de fluides corporels qui conduit à sa mort par déshydratation après quelques jours. Les propriétés absorbantes de la terre diatomée favorisant ce processus. Etant totalement inerte, elle permet une protection à long terme des endroits traités, à l'intérieur comme à l'extérieur.

Actuellement la terre de diatomée est probablement l' insecticide le plus sécuritaire et efficace pour le traitement d'insectes rampants dans la maison. Elle doit être répandue sur les lieux de passage des insectes, mais aussi sur leurs abris : combles, recoins, plinthes, fissures dans les murs, et généralement tous types d'interstices où les nuisibles pourraient se réfugier. Avec son action sur le long terme, la terre de diatomée demeure efficace tant qu'elle n'est pas touchée par l'humidité. Dans la maison, elle peut être utilisée contre bons nombre d'insectes à partir du moment ou ils sont rampants : punaises de lit, cafards, blattes poissons d’argent, puces, poux rouges, fourmis ...

Même si certains insectes des denrées stockées peuvent devenir moins sensibles à ce biocide au fil des générations, aucune résistance n’est connue à ce jour. Il a un effet barrière immédiat et on peut l’utiliser sur le long terme aussi bien en préventif qu’en curatif. Cet insecticide est non-sélectif. Il doit donc être utilisé avec précaution car il est susceptible de provoquer la mort des espèces d’insectes rampants non-cibles. 

Pour en savoir davantage sur la terre de diatomée, n'hésitez pas à consulter notre dossier dédié → voir ici.


Le spinosad contre les insectes

Le spinosad, insecticide naturel

Le spinosad est un produit fermenté dérivé du mélange de deux toxines (spinosynes A et D) sécrétées par une bactérie vivant dans le sol : Saccharopolyspora spinosa.

Le spinosad est peu toxique pour les mammifères, les oiseaux, les poissons et les crustacés. Il reste cependant très toxique pour les abeilles. Il faut donc éviter l’application directe et les vaporisations de cette substance près des abeilles et de leurs colonies, ainsi que près des cultures en pleine floraison. Il doit être utilisé dans une stratégie de protection raisonnée des plantes. Cette stratégie combine harmonieusement la priorité donnée aux auxiliaires naturellement présents dans le jardin avec un minimum de traitements localisés en présence constatée d’insectes dans le but de rétablir un équilibre en faveur des auxiliaires naturels. 

Le spinosad agit comme une neurotoxine et il est actif tant par contact que par ingestion, bien que l’ingestion soit jugée de 5 à 10 fois plus efficace. Ses effets sont rapides, ce qui est relativement inhabituel pour un produit biologique. Les insectes sont paralysés et cessent de se nourrir. En général, le Spinosad est efficace contre les chenilles, les mouches et les thrips ainsi que contre certaines espèces de coléoptères, de sauteriaux mais aussi contre les fourmis. Il n’agit par contre pas sur les insectes suceurs ou les acariens (exemples : pucerons, aleurodes, cicadelles).

Si les effets du spinosad sont rapides, il n'a qu'une faible rémanence. C'est une très bonne nouvelle. Cela permet à la faune auxiliaire de s’installer à nouveau rapidement après un traitement. En revanche cette faible rémanence impose de traiter au moment le plus opportun pour en espérer une efficacité optimale. Le traitement du soir paraît s’imposer pour deux raisons : être en phase avec la consommation des chenilles et des larves de coléoptères défoliatrices, très souvent nocturne et permettre à la suspension déposée sur les feuilles de sécher moins rapidement.

Le froid contre les insectes

Le froid, insecticide naturel

La méthode du congélateur reste excellente pour lutter contre des insectes d'une manière générale. Située entre -18°C et -25°C, ces températures basses sauront détruire les oeufs, les larves et les adultes insectes en 48 à 72 heures selon les espèces. Les objets ou textiles contaminés pourront facilement être traités de cette manière.

Une nouvelle génération d'insecticides avec action par le froid existe désormais.

La méthode de cryogénisation par exemple tend à se développer chez les professionnels pour lutter notamment contre la punaise de lit. Ce procédé consiste à projeter soit de la neige carbonique, encore appelée glace sèche (forme solide du CO2), à -78°C soit de l’azote liquide à -196°C sur les zones infestées par la punaise de lit (matelas, lit, meuble et vêtement). Les zones exposées sont alors instantanément refroidies, et ce de manière régulière et uniforme. Le nuisible n’a donc pas le temps d’y échapper et meurt immédiatement.

D'autre part, la surgélation est une autre méthode proposée par les professionnels consistant à éliminer les insectes qui se seraient immicés dans vos meubles ou autres objets encombrants. La surgélation débute à -30°C. C’est la température des chambres froides, une température à laquelle le froid se répartit de manière régulière et uniforme très rapidement, ne laissant à l'insecte aucune chance de survie, même malgré sa résistance au gel. Où que se soit réfugiée l'insecte, il sera donc voué à une mort certaine.

Enfin, les insecticides froid paralysant sont une autre innovation bien utile pour lutter contre tous types d'insectes : guêpes, frelons, cafards, araignées, fourmis, puces, punaises de lits, mouches, moustiques, mites. Ils se présentent sous forme d'aérosol. Ces insecticides contiennent la plupart du temps une formule de haute précision à base de gaz liquéfiés (butane, propane). La température de sortie avoisine les -45°C. Autant dire que l'insecte est instantanément paralysés et congelés sans délai par contact. Il peuvent être utilisé aussi bien dans les cuisines et environnements alimentaires que les textiles ou les matelas. Outre l'élimination foudroyante, ces insecticides paralysant ont l'avantage d'être sans odeur et de ne pas laisser de trace ou tache sur les supports. Par contre, vous l'aurez compris, leur formulation, sans substance active insecticide, n'est pas rémanente. Les insecticides froid paralysant sont idéals pour une utilisation dans tous les lieux sensibles, les chambres, sur les textiles, les matelas.

Les bacilles de Thuringe contre les insectes

Les Bacilles de Thuringe, insecticide naturel

Les bacilles de Thuringe ou Bacillus thuringiensis ou plus simplement BT sont des bactéries que l’on retrouve partout dans la nature en faible quantité : dans l’air, dans l’eau, dans la terre mais aussi sur les plantes elles-mêmes. Ces bacilles produisent une molécule appelée thuringiensine. Ces bactéries insecticides sont les plus utilisées dans le domaine de l’agriculture biologique.

Il en existe plusieurs souches différentes. Les bactéries s’attaquent donc à un type d’insecte ou une seule espèce sans affecter directement les autres insectes. Il existe donc des souches qui s’attaquent uniquement aux chenilles de Pyrales du Buis, aux chenilles de Processionnaire du Pin, et même aux larves de moustiques pour ne citer que ces quelques exemples. Les Bacillus thuringiensis peuvent être aussi utilisés pour certaines mouches, mais aussi des coléoptères comme le doryphore et le criocère du Lys, et bien entendu, les chenilles de papillons tels les teignes, les tordeuses, les mineuses, les piérides, les noctuelles ou les carpocapses.

L’effet est limité dans le temps, mais radical ! Les bacilles de Thuringe produisent des endotoxines qui détruisent les cellules de l’intestin des insectes, tout en répandant les bactéries dans le corps, créant une infection généralisée. L’insecte ne peut plus s’alimenter et meurt à brève échéance. Le bacille continuera à «consommer» le cadavre par la suite.

Les BT ont l’avantage de se dégrader très rapidement par les rayons UV, la chaleur mais aussi simplement dans l’eau. La rémanence de ce type de traitement est donc quasi nulle si on se réfère aux études actuelles. Toutefois, les Bacillus thurigiensis ne sont pas totalement sans danger pour les animaux à sang chaud. Il faut donc rester prudent et cibler.

Le saviez-vous ? Certaines plantes OGM ont été manipulées génétiquement pour produire elle-même la toxine BT et ainsi se créer leur propre insecticide directement au sein de leurs tissus.

Les insecticides animaux - Auxiliaires de jardin

Auxiliaires de jardin, des insecticides naturels aux nuisibles

Encourager la biodiversité au jardin, c'est créer un environnement favorable à un équilibre entre un nombre varié d'espèces végétales et animales qui contribuent à la vie au jardin et nous aident à lutter contre les organismes nuisibles. Les principales espèces utiles sont les suivantes : l'araignée, la belette, le carabe doré, la coccinelle, la chauve-souris, la couleuvre, le crapaud, la chrysope, la guêpe parasite, la grenouille, le hérisson, le lézard, la musaraigne, l'oiseau, le rapace, la punaise, la syrphe. Plusieurs solutions sont possibles pour attirer ces auxiliaires, comme la constitution de haies champêtres diversifiées, de massifs d'arbustes, ou la réalisation d'abris.

Les principaux insectes auxiliaires :

1 - Les coccinelles sont par exemple renommées pour dévorer les pucerons, et largement utilisées en agriculture biologique. C’est la larve qui est la plus vorace puisque dans une journée elle mangera 150 pucerons, l’adulte n’en consommant que 15-20.

2 - La chrysope : La larve se nourrit de pucerons. L’adulte suivant l’espèce se nourrissant d’insectes ou de nectar. Insectes peu mobiles tels les pucerons, larves de cochenille, acariens, aoûtats dans la pelouse, larves et œufs d’aleurode. Pour les tomates qui en subissent les piqûres, elles se décolorent et seront plus sensibles aux maladies. Au cours de son développement, une larve de chrysope peut manger 200 à 500 pucerons, et jusqu’à 10 000 acariens. Associées à d’autres auxiliaires (coccinelles par exemple), les chrysopes sont non seulement de bons prédateurs de contrôle, mais peuvent même participer au « nettoyage » complet des populations de ravageurs. Par contre, ces insectes fragiles craignent pluie et vent. Ils auront besoin d’abris tel le lierre grimpant sur un support non fragile, ne risquant pas d’être étouffé.

3 - Le syrphe : Ressemble un peu à une abeille ou une guêpe à 2 ailes, de 2 cm de long et est caractérisé par un vol stationnaire. Les larves se nourrissent de pucerons noirs, divers insectes, des champignons type tavelure, rouille, les adultes étant des pollinisateurs. Les larves de syrphe mangent 80% des insectes nuisibles du jardin.

Syrphes, chrysope, coccinelles (en l’absence de pucerons) sont des insectes nectarivores d’où la nécessité de planter diverses fleurs à nectar toute l’année, la période de développement des pucerons étant limitée.

4 - La cantharide (coléoptère orange) : Sort fin avril début mai sur les ombellifères (fenouil, carotte sauvage, aneth, fenouil…) fleurs plutôt blanches ou elles se nourrissent de nectar et pollen : ayant une trompe très courte, il leur est plus facile de se nourrir sur ces ombelles plates. Les larves vivant dans le sol sont de redoutables prédatrices pour les petits ravageurs souterrains. Elles aiment les endroits où se cacher, les paillis au pied des arbres, les tas de feuilles sèches, des morceaux de bois ou des pierres. Une haie sera aussi un bon refuge contre leurs prédateurs ainsi que pour de nombreux autres auxiliaires.

5 - Le gendarme : Insecte grégaire piqueur à corps mou, il se nourrit d’œufs de pucerons et autres insectes, de cochenilles farineuses. Intervient aussi dans la décomposition des végétaux. Sera attiré par des mauves, des hibiscus, un tilleul. En hiver, laisser les feuilles mortes tombées au pied des arbustes pour leur donner refuge.

6 - Le carabe : Insecte très rapide, il possède une carapace de couleur fluo, vert bleuté, noir et est pourvu de mandibules avec lesquelles il attrape ses proies. Très gros prédateur, il mange les vers blancs, les insectes sortant du sol au printemps tel le carpocapse, les escargots, les limaces. Il s’installe dans le paillage végétal, s’y abrite mais aime aussi la bière. Attention donc à l'utilisation du piège à limaces.

Les purins, infusions et décoctions contre les insectes

Les purins, infusions et décoctions, insecticides naturels

Certaines plantes de notre jardin peuvent nous aider dans notre lutte contre les insectes. Il suffit alors de préparer des purins, des décoctions ou des infusions en fonction de la plante et de l’effet recherché.

Les purins
Le purin de fougère est un insecticide et un répulsif pour les pucerons, les cicadelles, les taupins et même les limaces. On peut fabriquer le purin à partir de la fougère aigle (Pteridium aquilinum) ou la fougère mâle (Dryopteris filix-mas). On l’utilise alors pur. Dans les autres cas, on peut le diluer à 10 %. On obtient le purin de fougère en laissant fermenter 100 g de plantes par litre d’eau, à adapter selon vos besoins.

On pourra aussi citer le purin d'ortie, d'absinthe, de tanaisie ou de rhubarbe qui ont des propriétés insectifuges très efficaces.

Les infusions
Les infusions sont simples à réaliser mais efficaces. L’infusion d’ail protège contre la teigne du poireau et la mouche de la carotte, l’infusion de camomille contre les pucerons, les carpocapses et la piéride du chou.

Les décoctions
On peut réaliser des décoctions à l’aide de plusieurs plantes différentes mais pour un effet insecticide ou répulsif voici les plus efficaces : décoction d’ail contre la cloque du pêcher ; décoction de tanaisie en répulsif contre les piérides, les noctuelles, les altises et les pucerons ; décoction de lavande contre les fourmis, décoction de lavandin et de clou de girofle contre les guêpes et les moustiques ; et la décoction d’absinthe en répulsif contre les fourmis, les pucerons, les carpocapses et les piérides.

Les huiles végétales contre les insectes

Huiles végétales contre les insectes

Certaines huiles végétales ont des propriétés extrêmement intéressantes pour lutter contre les insectes.

L'huile de coco : l’huile de coco en elle-même n’est pas un insecticide. En revanche, les acides gras spécifiques qui la composent sont à l’origine de cette efficacité contre les insectes suceurs de sang. Parmi eux, les acides laurique, caprique et caprylique ainsi que leurs esters méthyliques correspondants. Pour le prouver, les scientifiques ont enfermé les acides gras dans des capsules contenant une préparation à base d'amidon. Suite à de nombreux essais sur des bovins pendant plus de 96 heures, cette préparation naturelle s’est révélé protectrice contre les moustiques. Plus surprenant encore, les insecticides n’ont été efficaces qu’à 50 % contre 95 % pour le remède naturel à basé d’huile de coco. En effet, les insecticides conventionnels ont perdu leur efficacité au bout de trois jours tandis que l’huile de coco a été protectrice pendant deux semaines environ. L'huile de coco se retrouve désormais aussi dans des formulations contre les poux de la tête. L'huile de coco forme alors un film occlusif qui asphyxie l'insecte.

L'huile de sésame :  L'huile végétale de sésame a une action biochimique. Elle a de plus une action technologique avec l'actif insecticide d'une formule. Elle freine son évaporation, augmente sa rémanence et l'efficacité du produit en perturbant les échanges gazeux (respiration) ainsi que la fonction et la structure de la membrane cellulaire. Son action toxique sur les insectes est d'ailleurs plus physique que chimique. L’huile végétale de sésame contient des molécules naturelles proches du PBO (piperonyl butoxide : un synergisant synthétique très utilisé dans les insecticides conventionnels) en termes de structure.

L'huile de colza :  Très efficace sur les œufs et les larves de nombreux insectes mais aussi sur les pucerons, cochenilles, acariens et mouches blanches. Son action est simple : elle enrobe d'un film lipidique les parasites, qui asphyxiés, ne peuvent plus se déplacer ni se nourrir. Leur mort par étouffement survient rapidement après le traitement. C’est une action purement physique. Permet de lutter efficacement contre tous les stades de développement (œufs, larves, adultes) de l’insecte ravageur ciblé. Non toxique pour les animaux domestiques et les humains, sans danger pour l'environnement. Utilisable en agriculture biologique.

Les huiles essentielles contre les insectes

Les huiles essentielles contre les insectes

Les huiles essentielles peuvent mener la vie dure aux insectes. Elles sont composées de diverses molécules, telles que des aldéhydes (citrals, citronellal), des alcools monoterpéniques (citronellol) et des phénols (eugénol). À l’heure actuelle, ces substances naturelles font l’objet de nombreuses recherches scientifiques, dans l’objectif d’éloigner ou de réguler certaines populations d’insectes. Dans les régions chaudes et humides, les enjeux sont majeurs. Nous vous présentons ci-dessous celles qui nous semblent les plus courantes et efficaces.

L'Eucalyptus citronné : L’huile d’eucalyptus citronnée (aussi appelée Eucalyptus citriodora) est un extrait de plante concentré en P-menthane-1,8 diol (aussi appelé Citriodiol®). Cette substance possède un forte effet répulsif contre de nombreux nuisibles (moustiques, tiques, poux, mouches, serpent, petits mammifères, etc…). Son activité est comparable aux 3 principales substances sur le marché (DEET, Icaridine et IR3535™). L’huile d’eucalyptus citronnée est la seule substance d’origine naturelle permettant d’obtenir un effet répulsif et significativement rémanent.

Le citronellal et le citronellol composants cette huile essentielle, permettent d'éloigner les insectes et de tuer certaines larves de moustiques. Elle est encore plus concentrée en citronellal que la Citronnelle, ce qui augmente son effet répulsif. Par ailleurs cette huile est un excellent anti-inflammatoire qui permet par la même occasion d'apaiser les piqûres d'insectes.

La citronnelle : L’huile essentielle de citronnelle contient du citronnellol et du géraniol, deux molécules actives naturellement répulsive contre les moustiques. Elle perturbe le système nerveux des insectes qui préfèrent s’éloigner. L’odeur citronnée qui s’en dégage leur déplaît fortement. Ses propriétés calmantes et apaisantes en feront votre alliée pour des nuits sans moustiques. Dernier avantage : elle assainit l’air ambiant grâce à sa teneur en alcools terpéniques.

Le lavandin : Le lavandin est connu pour son parfum très caractéristique, cette odeur n'est pas appréciée des insectes, particulièrement des mouches, des mites et des guêpes. 

La lavande : La lavande soulage rapidement les piqûres d'insectes, elle possède des propriétés antalgiques et calmantes grâce au linalol qu'elle contient. Mais, cette huile essentielle est aussi bien connue pour son activité répulsive. 

La menthe poivrée : Le menthol, un composant antiviral et antibactérien, présent dans l'huile essentielle de menthe poivrée est très efficace pour faire fuir notamment les guêpes. L'effet froid provoquée par l'application de cette huile sur la peau permet aussi de soulager une piqûre d’insecte.

Le Géranium rosat : Une autre huile essentielle très connue pour ses propriétés répulsives contre les moustiques est l’huile essentielle de Géranium Rosat. Tout comme la Citronnelle de Java, elle est aussi composée de géraniol, une molécule qui possède des propriétés répulsives importantes. Et non contente de repousser les moustiques, elle soulage aussi en cas de piqûres, en facilitant la cicatrisation. L’huile essentielle de géranium rosat peut être utilisée par la femme enceinte (de plus de 5 mois) et allaitante, ainsi que par les enfants dès 6 mois.

Le Basilic : Parmi les propriétés de l’huile essentielle de Basilic qu’il faut retenir, on retrouve son action antiparasitaire. Par ailleurs, ses constituants methylcinnamate, methylchavicol, ocimène, cinéole et linalol ont une action insecticide reconnue.